Êtes-vous trop empathique?

En fait, pouvez-vous exagérer en tant qu’empathe?

Eh bien, si vous êtes constamment affecté par la souffrance que vous percevez autour de vous, c’est probablement trop!

Un autre signe révélateur est lorsque vous ressentez la même douleur physique ou émotionnelle que celle d’un proche ou d’une personne avec laquelle vous êtes entré en contact, et que vous vous sentez dépassé par elle.

Que faire à ce sujet ?

En tant qu’être humain « sain » (les psychopathes n’ont pas ce « problème »), vous avez dans votre cerveau des cellules neuronales qui reflètent les actions et les émotions que vous observez de l’extérieur. Autrement dit, chaque fois que vous observez quelqu’un faire quelque chose ou ressentir quelque chose, les cellules neuronales de votre cerveau s’allument, comme si vous faisiez ou sentiez la chose que vous observez.

C’est donc la partie « normale » du processus. Il faut juste savoir quoi faire pour ne pas être trop touché par la souffrance des autres.

En tant que thérapeute corps-esprit, j’entends souvent mes clients parler de leur difficulté à ne pas se laisser entraîner dans la souffrance émotionnelle ou physique des personnes qui les entourent. Sans compter qu’ils se sentent accablés dès qu’ils se retrouvent dans le même espace de souffrance.

Eh bien, est-ce vrai?  Ressentez-vous vraiment leur souffrance?

Oui, les neurones miroirs vont s’allumer!  Et, d’après mon expérience avec plus d’un millier de clients et en étant très consciente de ma propre vie intérieure, j’ai remarqué que ce qui nous fait vraiment souffrir, c’est l’imagination de ce que nous pensons que l’autre ressent.

En d’autres termes, nous inventons ce que la personne que nous voyons ressent!  Nous ne pouvons jamais être sûrs de ce qu’un être humain ressent à l’intérieur… c’est donc notre perception personnelle des choses que nous ressentons!

C’est pourquoi je veux vous offrir ma façon d’aider mes clients à y faire face : dissoudre la douleur à l’intérieur de nous en nous connectant à la douleur qui est perçue.

Parce que la plupart du temps, quand nous souffrons de voir la douleur ou les difficultés de quelqu’un, c’est à cause d’une douleur similaire en nous.  Je vous suggère ceci: allez à l’intérieur et explorez où cette souffrance se rattache à votre histoire (qui vient généralement de l’enfance).

Comment vous faites ça?

Permettez-moi de vous guider maintenant :

Prenez un moment pour vous-même, dans un endroit où vous vous sentez en sécurité et bien.
Maintenant, sentez votre respiration entrer et sortir.  Prenez quelques respirations profondes et, à chaque inspiration, laissez aller vos pensées, préoccupations et sensations physiques que vous éprouvez peut-être.

Maintenant, revenez au moment où vous avez ressenti la souffrance de la personne et vous êtes resté coincé avec elle. Permettez-vous de le ressentir vraiment. Quel genre d’émotion est-ce?  Le désespoir, la colère, la frustration, la peur ou autre chose?  Si possible, nommez cette émotion. 

Alors, remarquez, quel âge vous sentez-vous dans cette émotion? 

La plupart du temps, ces émotions très chargées viennent de notre enfance et des situations que nous n’avons pas complétées, où nous avions besoin que quelqu’un fasse quelque chose pour nous. 
En gardant cela à l’esprit, soyez simplement ouvert aux informations qui vous parviendront à propos de ce moment de votre vie. Voyez, sentez, ressentez-vous vous-même à une étape de votre vie plus jeune.

Que se passe-t-il?  De quoi cet enfant aurait-il eu besoin, qui n’était pas disponible à l’époque?

Maintenant, amenez une personne, une puissance supérieure, peut-être un ange gardien ou un adulte que vous avez ressenti comme un soutien et une aide dans votre enfance. Laissez cette personne, l’ange, la puissance supérieure faire tout ce dont vous avez besoin en tant que jeune vous-même.

Pour sortir de l’empathie toxique, je vous donne un exemple : 

Vous vous sentez impuissant…. vous retournez dans le temps et vous vous trouvez dans la cuisine et vous vous voyez comme un enfant de 5 ans avec votre père alcoolique qui est cruel avec votre mère. Invitez votre oncle (que vous aimiez et qui pouvait raisonner votre père), ou un ange gardien, ou la police, ou celui qui est le mieux placé pour vous aider comme enfant, à venir et à remettre les choses au point. Permettez-vous d’accepter cette nouvelle réalité, ce nouveau sentiment de quelqu’un qui vous soutient, de la puissance qui vient pour vous aider dans cette situation. 

Et au fur et à mesure que vous faites votre processus, permettez-vous de sentir, de ressentir, de voir cette nouvelle situation où vous avez le pouvoir, car il y a de l’aide!  Sentez-le dans votre corps. Où dans votre corps pouvez-vous sentir ce pouvoir?  Posez votre main à cet endroit sur votre corps et ancrez-la là.

Restez avec ce sentiment pendant un certain temps. Laissez-le vraiment entrer en vous.

Puis, revenez lentement à votre « maintenant », à cette pièce où vous êtes, étirez votre dos ou bougez vos doigts, vos orteils… et revenez à la situation qui a déclenché le sentiment fort en vous.

Est-ce toujours la même chose?  Également chargé maintenant?  Ou s’agit-il d’un changement notable?  Ouais!

Si la situation est toujours la même ou pire, il se peut que vous ayez besoin d’une aide extérieure.

 

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